Chapitre de la Prévôté

par l'abbé Beaupère curé de Saint-Sauveur de Bonneval au XVIIIe siècle

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 Voici le quatorzième fascicule transcrit du manuscrit de l’abbé Beaupère intitulé « Histoire de la ville de Bonneval et de son abbaye». Le «de la Prévôté», commence à la page 474, jusqu'à la page 507 du manuscrit.
  Un paragraphe, de ce chapitre de la Prévôté, intitulé : Assemblée de la noblesse à Bonneval en 1651, a été repris et commenté par M. Rabouin, (1) : pages 54 à 57.
  Des seigneurs ambitieux tinrent alors dans le pays plusieurs réunions secrètes : à Cloyes, Voves, Patay, etc. ; mais Bonneval et ses environs ne prirent point part à la tentative de soulèvement contre le gouvernement. Aussi, lors de la nomination des députés de la noblesse du bailliage de Chartres pour les Etats-Généraux, convoqués à Tours pour la fin de l’année 1651,le roi, à la suite de désordres survenus à Chartres, ordonna que la noblesse se réunirait à Bonneval.

 Voici, d’après l’abbé Beaupère, le procès-verbal de cette assemblée
«’hui mardy, douzième de septembre 1651, en la ville de Bonneval, en «’assemblée de la noblesse de Chartres, faite devant nous, Louis d’Angennes de «, chevalier, marquis de Maintenon,…
«le baron d’Auneau a nommé pour députés Mrs D’Entraigues et de Marville «; laquelle nomination fut faite par tous les autres gentilshommes de la «assemblée qui étoient
» : (Suivent les noms des assistants, au nombre de 275).
Conclusion de Rabouin sur ce procès-verbal :
«faut remarquer combien était singulier l’exercice des pouvoirs conférés aux députés «élus : on nommait deux députés, mais ils n’avaient droit qu’à une seule voix, et l’on «grand soin d’expliquer comment ils devraient exercer conjointement et «alternativement leur mandat. Ce mode d’opérer est bien différent de celui «en vigueur, mais il est renouvelé des Romains : les consuls avaient «leurs jours de pouvoir et de prérogatives.
» 

 «Etats-Généraux» ne se réunirent pas, et même, dans bien des parties de la France, «Tiers-État ne fut pas convoqué pour élire des députés ; à Bonneval non plus, il ne «pas qu’il y ait eu d’assemblées générales des habitants,» et l’on ne trouve « indication ni aucun renseignements à ce sujet.»

  La prochaine publication, s’intitulera «de la Ville de Bonneval», Ce chapitre commence à la page 507, jusqu'à la page 616 du manuscrit.

(1) Médéric Rabouin : Notice sur Bonneval depuis son origine jusqu'en 1789 - Société Dunoise d'Archéologie, 1896, 255 p.

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